Plan de restauration des édifices religieux

À la suite d’un diagnostic réalisé en 2018, la Ville de Châteauroux a lancé un plan de restauration des édifices religieux dont elle est propriétaire depuis la loi du 2 janvier 1907. Un budget conséquent de 8 millions d’euros sur quatre ans lui est alloué. Au vu de leur état, les églises Saint-André et Notre-Dame nécessitent des travaux en priorité. Ils ont été engagés au printemps 2022 pour la première tranche et avant la seconde tranche courant 2023. Les derniers travaux de cette ampleur remontent aux années 1960.

Un plan pluriannuel ambitieux pour sauvegarder notre patrimoine

Un diagnostic complet

Un diagnostic a été réalisé en 2018 par le cabinet d’architectes Trait Carré. Il a porté sur l’état complet de plusieurs églises (Saint-André, Notre-Dame, Saint-Christophe et Saint-Martial), la chapelle des Rédemptoristes et le couvent des Cordeliers. L’ensemble de ces édifices va nécessiter, à plus ou moins long terme, des travaux de restauration. Cet état des lieux a permis d’établir une hiérarchie dans les interventions.

8 : c’est en millions d’euros, le budget qui est consacré sur les quatre prochaines années au plan églises. Des demandes de subvention sont en cours auprès de la Drac et de l’État via la Dotation de soutien à l’investissement local.

Un chantier de grande ampleur à Saint-André

Édifiée entre 1870 et 1876, l’église Saint-André est exposée à longueur d’année aux intempéries et à la pollution. Malgré son aspect imposant qui pourrait faire penser qu’elle est invulnérable, elle présente certaines fragilités.

Au début des années 2000, des travaux de mise en sécurité avaient eu lieu avec la pose d’étais et de bastaings, notamment sur les rosaces de la façade. Cassées ou fissurées, un certain nombre de pierres de taille méritent d’être remplacées.

Un relevé par drone des deux tours et du narthex (le portique qui les sépare) a permis de quantifier avec précision le nombre de pierres concernées. Compte tenu de l’importance du monument, long de 87 mètres, le chantier est de grande ampleur. Tailleurs de pierre, charpentiers, ferronniers, maîtres verriers... Plusieurs corps de métier vont intervenir. Une première phase de travaux, qui va porter sur la façade de l’édifice, va débuter au printemps pour une durée de vingt mois. La réfection se poursuivra jusqu’en 2027.

Le bâtiment étant inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, sa restauration se fera sous le contrôle de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) qui va veiller à ce que tout soit fait dans les règles de l’art. Cette restauration redonnera, à ce que de nombreux Castelroussins appellent leur cathédrale, tout son cachet et toute sa splendeur et garantira sa pérennité pour des dizaines d’années.