Les étapes du projet

Première année (2019-2020)

La terrasse haute (A)

La terrasse haute d’une superficie de 1 600 m² permet de relier le coeur de ville aux rives de l’Indre. Elle possède un dessin classique dans le style des parterres à la française. Des haies taillées et des grimpantes viennent habiller les murs des rampes, des parterres de gazons et de fleurs tracent des perspectives et des tilleuls conduits en hauts jets ferment le long de la ruelle Basse. L’enjeu est de faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite autant au niveau de la rampe (gravillons) et de l’escalier.

L’herbularius : un jardin de plantes médicinales (B)

À partir du 20 octobre 2020, les deux terrasses situées à l’arrière du couvent verront leurs allées rénovées avec la pose d’un sol en stabilisé renforcé identique à celui que l’on trouve dans les allées du parc Balsan. Le revêtement des rampes d’accès PMR sera remplacé par du béton désactivé d’aspect stabilisé. Les murs seront nettoyés et végétalisés avec de la vigne vierge et des plantes vivaces et herbacées. Le système d’arrosage sera rénové afin de répondre aux besoins spécifiques des végétaux mis en place. Les carrés de fleurissement saisonnier de la deuxième terrasse seront remplacés par un fleurissement durable composé de plantes vivaces. Du côté de la terrasse basse, des variétés de plantes médicinales rappelleront les plantations cultivées à l’époque des franciscains qui occupaient les lieux.

Le jardin des Religieuses (C)

Le jardin des Religieuses sera rattaché à l’emprise des jardins du couvent des Cordeliers. La parcelle sera éclaircie afin de reconstituer le sous-bois. Un muret surmonté d’une grille sera construit le long de la partie jouxtant le lycée Jean-Giraudoux et une haie champêtre sera plantée. Un cheminement sera réalisé afin de relier le jardin public à la ruelle Basse et un ponton de bois permettra de franchir le ruisseau. La fontaine en elle-même sera mise en valeur.

Coût des travaux : 416 677 € TTC

Liste des entreprises titulaires du marché :

  • Lot 1 : travaux de voirie et réseaux divers
    SETEC – Diors (36)
  • Lot 2 : maçonnerie du patrimoine, rénovation des murs historiques
    ROGER-DÉSIRÉ – Saint-Maur (36)
  • Lot 3 : rénovation des espaces verts et de l’arrosage intégré
    ID VERDE – Trouy (18)
  • Lot 4 : création d’une passerelle et d’un ponton bois
    MILLET & FILS – Vierzon (18)
  • Lot 5 : création d’un muret de clôture en béton
    ROGER-DÉSIRÉ – Saint-Maur (36)
  • Lot 6 : ferronnerie
    J.C. PELLETIER – Châteauroux (36)

Deuxième année (2020-2021)

Des remparts retrouvés et une proue végétale offrant une vue dégagée sur le couvent (D)

Le réaménagement se voudra sobre, dans l’esprit de doctrine des Cordeliers. Le parti pris sera de dégager les remparts afin de mettre en valeur ses ouvrages de pierre. Les haies de persistants seront arrachées au profit de grandes bandes de graminées. Ces plantations de vivaces apporteront une simplicité de lecture des formes et des volumes et aussi en termes de gestion de l’espace. La partie supérieure de la proue, côté intérieur des remparts sera réaménagée. Un diagnostic visuel des arbres sera effectué afin de savoir si certains doivent être supprimés ou élagués afin d’apporter de la lumière dans cette ambiance de sous-bois. Les parterres seront plantés de plantes tapissant et de bulbes. Un platelage sera créé et une reprise du cheminement gravillonné sera effectuée. Les remparts seront dégagés et accessibles avec un effet de belvédère.

L’hortulus : un potager moyenâgeux (E)

La partie située en contrebas de l’aile nord-ouest du couvent des Cordeliers, où se trouvaient les anciennes cuisines et le réfectoire recevra à terme un jardin potager dénommé « hortulus ». La plantation de cet espace sera l’occasion de mettre en scène la biodiversité des plantes domestiques et sa grande richesse. Il sera composé de variétés de légumes anciens dans l’esprit des jardins médiévaux, à l’exemple de ce que l’on peut voir au prieuré d’Orsan dans le cher. Cet hortulus sera comme un réservoir pour des variétés menacées d’extinction. Le travail sur les variétés anciennes et de pays aura plusieurs intérêts : patrimonial, génétique et écologique. Bien que ce soit avant tout un potager productif, on y retrouvera le même souci de précision, de la découverte, que dans les autres jardins du couvent. On y trouvera des structures en châtaignier, fleurs, lianes potagères…

Troisième année (2021-2022)

L’ancien cloître redessiné (F)

La présence du cloître n’est pas perceptible à l’heure actuelle. Il est devenu une cour mais a perdu son usage ancien. Il s’agit de redonner vie à cet ensemble minéral en dessinant les contours de celui-ci avec des murets et en réalisant un déambulatoire en tomette de terre cuite. Une prairie centrale plantée de lin et d’indigo entrecoupée du dessin classique de la croix viendrait occupée le centre du cloître. Reste à l’étude la fermeture de cet espace par la figuration de l’ancienne bibliothèque soit par un dallage de pierre calcaire pouvant contenir des gravures qui évoqueraient des écritures anciennes ou par la plantation d’une haie prolongeant les arches du cloître.

Quatrième année (2022-2023)

La terrasse située au niveau du bassin des Cordeliers (G)

Située dans la partie basse, la terrasse relie le jardin à la ruelle Basse où se trouve le lavoir des Religieuses. Les allées seront renouvelées avec le même revêtement en stabilisé renforcé et l’ensemble des murs d’enceinte sera rénové. Le traitement végétal proposé se fera dans un esprit plus champêtre et durable avec l’utilisationde plantes vivaces.

Un Pomarius : un verger composé d’espèces anciennes et locales (H)

À l’emplacement de l’actuel parking des Cordeliers, un verger composé d’espèces anciennes et locales aura vocation de rappeler les jardins cultivés par les religieux. Des arbres aux formes et tailles variées seront plantés. Palmettes et cordons structureront le verger.

Cinquième année (2023-2024)

Le pré sauvage (I)

D’une superficie de 1100 m², ce lieu situé en contrebas des terrasses et du bassin correspond à l’emplacement d’un pavillon aujourd’hui démoli. L’idée est d’y maintenir le caractère naturel de la zone et de mettre en valeur les murs et le canal et de transformer cet espace en zones herbées.